La Bidouze dessine ses méandres dans une petite vallée forestière entourée de collines; nous sommes dans les Pyrénées Atlantiques à Came dans un endroit sauvage et très prisé par les amateurs de champignons: « le Cout ». La Bidouze est une jolie rivière qui se jette dans l’Adour et ses eaux sont claires, elle coule sur des dalles de grés qui permettent le passsage à gué à de nombreux endroits notamment au gué des Maures et au gué de la Ferrière que l’on appelle aussi « les pierres ».
Il ne reste rien de cette ancienne forge :On voit bien le passage avec les dalles plates constituant une vraie chaussée affleurant l’eau C’est par ici que des milliers de têtes de bétail franchissaient la Bidouze venant des montagnes basques et béarnaises pour pâturer en hiver dans notre région.sur le plateau de Laneplaa et les Landes voisines.. La transhumance s’effectuait dès septembre et les droits de pacage étaient réservés aux montagnards spécialement venus de la vallée d’Aspe. Les habitants du pays se voyaient interdire l’utilisation des landes et des forêts pour garder intactes les zones de pâture. Ce privilège pastoral a duré jusqu’à la révolution.
Aujourd’hui la forêt garde toute sa place dans ce relief accidenté et la boucle que vous pouvez faire vous permet à la fois de suivre le bord de l’eau, avec la baignade en prime et de bénéficier de magnifiques panoramas sur les hauteurs où les pâturages et quelques champs de maïs reprennent timidement leur place.
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